Avec notre correspondant à Yaoundé, Polycarpe Essomba.
Toute la journée, une forte présence policière et de gendarmerie entourait le siège du MRC, le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun, parti politique dirigé par Maurice Kamto.
Le parti devait tenir une convention extraordinaire pour faire des annonces importantes, mais les forces de l'ordre ont empêché les militants d’accéder aux lieux. Cette interdiction marque une nouvelle tension dans les relations entre le gouvernement camerounais et l’opposition.
Maurice Kamto, figure centrale de l’opposition, a souvent dénoncé les restrictions imposées à son mouvement. La répression policière s’inscrit dans un contexte de pression accrue sur les partis d’opposition au Cameroun.
« Ces mesures sont une entrave directe à la démocratie et au droit d’association », a déclaré un membre du MRC.
Cette interdiction souligne les difficultés rencontrées par le MRC pour organiser ses activités politiques dans un environnement contraint. Elle soulève aussi des questions sur la liberté d’expression et les droits politiques dans le pays.
Résumé : Le MRC, dirigé par Maurice Kamto, a été empêché par la police de tenir sa convention extraordinaire, illustrant les tensions persistantes entre l'opposition camerounaise et le gouvernement.